« Je ne monte pas là-haut pour combattre. je déteste les conceptions guérrières de l’alpinisme , tout comme les récits dramatiques d’alpinistes en perdition.
Moi, je vais la-haut pour vivre pleinement la vie, ma vie. »

Vaincre, au plein cœur de l’hiver et sans oxygène, le Nanga Parbat, cette montagne tueuse, immense pyramide de gneiss cuirassée de glace qui culmine au Pakistan à 8 125 mètres, c’est l’exploit qu’ont réalisé le 25 janvier 2018 Élisabeth Revol et son compagnon de cordée Tomasz Mackiewicz. Mais l’euphorie de la victoire sera de courte durée. À peine au sommet, l’aventure vire au cauchemar : Tomek est frappé de cécité. Comment dès lors espérer survivre, réchapper de cette « zone de la mort », où l’oxygène se fait si rare que l’on peine à mettre un pied devant l’autre, où le froid et le vent sont si extrêmes que le gel menace à tout instant ? Dans ce récit captivant, Élisabeth Revol met ses propres mots sur cette tragédie et l’extraordinaire opération de sauvetage dont le monde entier s’est fait l’écho. Elle affronte ses souvenirs, sa terreur, sa douleur immense, le déchirement d’avoir survécu, seule, en un hommage poignant à son ami Tomek.

C’est le récit captivant et palpitant d’une femme d’exception, vraiment hors du commun , qui pratique l’alpinisme dans le plus pur style alpin c’est à dire sans oxygène, sans cordes fixes, sans porteurs.
Elle gravit comme cela les plus haut sommets du monde.
Ici, elle raconte la tragédie survenue sur le Nanga Parbat avec la mort de son ami et compagnon de route Tom. Fait resurgir le souvenir de son ami, tente de comprendre ce qu’il s’est passé , et explique aussi son attirance pour les sommets.

Un roman de l’extrême , d’une femme passionnée et passionnante.